C dans l'air mardi 30 avril 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 30 avril 2024 624
C dans l'air mardi 30 avril 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous sur France 5 ce mardi 30 avril 2024 à 17:30 pour un nouveau numéro du magazine “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mardi 30 avril 2024, Caroline Roux recevra : Gilles Keppel, politologue, spécialiste de l’islam et du monde arabe, auteur de “Holocaustes” aux éditions Plon.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au CEVIPOF.

Jean Garrigues, historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique.

Audrey Goutard, grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société.

Jérôme Fourquet, directeur département Opinion de Institut de sondages IFOP.

Philippe Froguel (en duplex), professeur à l’université de Lille, où une conférence de Jean-Luc Mélenchon avait été annulée.

Le thème du magazine : 

Alors que les négociations se poursuivent pour obtenir une trêve durable dans l’enclave palestinienne, en France la mobilisation des étudiants de Sciences Po continue de faire des vagues. Impulsé à Science Po Paris la semaine dernière par une cinquantaine d’étudiants, le mouvement de blocage, appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a gagné hier la Sorbonne. Une vingtaine d’étudiants ont été délogés par la police alors qu’ils installaient un campement dans la cours de l’établissement. Aujourd’hui des actions ont été menées par des étudiants dans plusieurs campus de Science Po notamment à Saint-Etienne, Strasbourg et Rennes.

A Science Po Paris, où le blocage a pris fin vendredi dernier après un accord avec la direction de l'établissement sur l’organisation d’un débat ce jeudi visant à discuter de la guerre à Gaza, la polémique se poursuit dans la classe politique. Les Républicains accusent la direction d'avoir "plié" face aux exigences de quelques centaines de militants et la région Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse a annoncé "suspendre" ses financements à destination de l’école "tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies". "L’État ne coupera pas la subvention à Sciences Po, l’État discute d’un contrat comme tous les établissements avec Sciences Po et on a un levier", a indiqué de son côté ce matin la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. "La communication interne a laissé croire qu’il y avait abandon de sanctions, c’est faux". D’autre part "il n’y aura aucun positionnement de l’institution, aucun boycott des relations avec les académies d’Israël. La direction de Sciences Po est alignée sur cette position", a également assuré Sylvie Retailleau.

Le Premier ministre Gabriel Attal avait déploré, ce samedi, "un spectacle navrant, choquant, d'une minorité agitée effectivement par des forces politiques, notamment La France Insoumise". La patronne du groupe LFI à l'Assemblée nationale lui avait répondu : "Nous n'avons en aucun cas instrumentalisé les gens. La jeunesse a un cerveau, elle sait pourquoi elle fait ça". Elle avait justifié la présence de certains de ses collègues pour "éviter que le blocage se déroule mal", alors que la préfecture avait ordonné l'évacuation de l'école. Mathilde Panot avait également appelé à un rassemblement ce mardi matin pour "pour la liberté d’opinion" et pour protester contre la "censure" du gouvernement à l’encontre des insoumis au moment où elle et la candidate aux européennes Rima Hassan étaient entendues par la police pour "apologie du terrorisme". Une convocation qui ne préjuge pas du lancement de poursuites à leur encontre.

Du côté de l’extrême droite, le vice-président RN de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu a vivement critiqué l'accord trouvé. "La direction de Sciences Po et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce sont des gens qui ont peur. Ils ont peur de La France insoumise, de la violence de l'extrême gauche. Donc ils préfèrent laisser faire" (…) C’est un braquage que fait la LFI de nos établissements d’enseignement et le gouvernement est totalement passif", a affirmé l’élu RN, estimant que "se laissez-faire fabrique de l’antisémitisme" et que l’école "a perdu totalement son âme".

Aux Etats-Unis, le conflit au Proche-Orient occupe également le devant de la scène politique avec la mobilisation massive d’étudiants pro-palestiniens dans les campus. Le mouvement est parti de l’université new-yorkaise de Columbia où 100 personnes ont été interpellées le 18 avril dernier. Depuis, la vague de protestation s’est étendue dans de nombreuses universités du pays et des centaines d’étudiants, enseignants et militants ont été interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice. L’ONU s’est dit "inquiète" ce mardi de "l’impact disproportionné" des interventions de la police sur des campus d’universités aux États-Unis, pour y déloger des manifestants pro-palestiniens.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mardi, 30 avril 2024 15:32
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