"C dans l'air" vendredi 29 mars 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 29 mars 2024 927
"C dans l'air" vendredi 29 mars 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce vendredi 29 mars 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce vendredi 29 mars 2024, Axel de Tarlé recevra : Julien Odoul, député RN de l'Yonne.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Thomas Porcher, économiste, membre des "Économistes Atterrés".

Gaël Slimane, président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa.

Richard Werly, journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.

Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC.

Le thème de l'émission : Dette : qui va payer ?

Sur le front économique les mauvaises nouvelles s'accumulent. Après l'annonce du déficit de 5,5% sur l'année 2023, l'agence de notation Moody's juge "improbable" que la France tienne son objectif de réduction du déficit d'ici à 2027. Mais qui va payer la note ? La piste la plus claire semble celle de l'assurance chômage. Gabriel Attal a confirmé mercredi soir au JT de TF1 qu'il comptait procéder à une nouvelle réforme de l'assurance chômage d'ici l'automne, pour combler le déficit de l'État qui vient d'être confirmé par l'Insee à 5,5 % du PIB en 2023. Trois pistes sont donc à l’étude : réduire la durée d’indemnisation, actuellement de dix-huit mois, revoir la période de travail ouvrant droit à indemnisation et réduire le niveau d’indemnisation. Ce serait donc la troisième réforme de ce type depuis 2019, mais qu'importe pour le gouvernement qui espère encore tenir sa promesse de ne pas augmenter les impôts des classes moyennes. De leur côté, les syndicats des travailleurs ne comptent pas se laisser faire : "Il est hors de question pour nous d’envisager un euro de nouvelles baisses sur l’indemnisation des chômeurs", prévient ainsi le Membre du bureau confédéral de la CGT Denis Gravouil dans Le Monde. Pendant ce temps, le débat sur les superprofits continue. Interrogé sur le sujet à la télévision, Gabriel Attal a déclaré n'avoir "jamais eu de dogme sur le sujet". De quoi faire réagir immédiatement le patron de Total, Patrick Pouyanné qui a balayé l'idée d'une taxe supplémentaire pour son groupe : "Les profits de TotalEnergies en France ne sont pas des superprofits (…) TotalEnergies a payé l’année dernière plus de 23 milliards d’euros à l’étranger".

On l'aura compris, le sujet de l'assurance-chômage devrait animer les débats jusqu'à l'automne prochain. Pour Le Premier ministre, il faut qu’"il y ait plus de Français qui travaillent parce que ce sont des recettes supplémentaires" pour l'État. En première ligne, les séniors qui ont déjà vu leur durée d'indemnisation diminuer de 36 à 27 mois en février dernier. En 2022, 1,5 million des demandeurs d’emploi avaient plus de 50 ans, soit un quart des inscrits à Pôle emploi. Souvent perçus comme trop chers par les employeurs et moins malléables que les jeunes, leur âge est un vrai frein au retour à l'emploi. "Par ailleurs, expliquait la députée Renaissance Astrid Panoysan-Bouvet dans une tribune au Monde, la France est, avec le Portugal, le pays qui taxe le plus le retour à l’emploi d’un senior par rapport aux revenus d’inactivité". Résultat, cette catégorie d’âge a une durée moyenne d’inscription deux fois plus longue que les autres. Alors pour certains, c'est la débrouille, on cumule les petits emplois en attendant le départ à la retraite. Une situation à laquelle le gouvernement veut remédier avec la signature du "nouveau pacte de la vie au travail". Mais signe de la complexité du dossier, les négociations entre syndicats et patronat ont été rallongées jusqu'au 8 avril.

Il n'y a cependant pas que les chômeurs qui vont être mis à contribution pour redresser la barre du déficit. Déjà visées par un premier plan d'économie de 10 milliards d'euros sur les dépenses de l'État, les collectivités locales risquent de nouveau d'être appelées à contribution. "Nous sommes tous dans le même bateau", a ainsi prévenu Gabriel Attal. D'autant que les administrations publiques locales accusent, selon l'Insee, un accroissement du déficit de 8,9 milliards d'euros en 2022. Dans un communiqué, le rapporteur général du budget Jean-René Cazeneuve (Renaissance) a appelé à "questionner chaque poste de dépense publique dont les dépenses des collectivités territoriales". De l'autre, plusieurs poids lourds politiques préparent leur défense, arguant que la dette des collectivités ne représente que 9% de la dette publique : "Les collectivités locales n’ont pas à combler le déficit de l’État", s'est ainsi émue Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie. Face aux alertes des sénateurs, Gabriel Attal assure que le gouvernement recevra les associations d’élus à ce sujet le 9 avril.

Quelles pistes le gouvernement peut-il trouver pour faire des économies ? Pourquoi le chômage des seniors inquiète-il particulièrement la majorité ? Et comment éviter la fronde des élus en mettant les collectivités locales à contribution ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le vendredi, 29 mars 2024 15:40
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