C dans l'air lundi 24 juin 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 24 juin 2024 721
C dans l'air lundi 24 juin 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 24 juin 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce lundi 24 juin 2024, Caroline Roux reçoit : Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.

À une semaine du vote, la campagne aux législatives anticipées entre dans la dernière ligne droite. La CGT a décidé d’appeler à voter pour le Nouveau Front populaire aux législatives, la CFDT de son côté entend rester indépendante tout en maintenant une position claire et ferme.

Le patronat s’est lancé la semaine dernière dans la bataille des élections législatives et a auditionné jeudi dernier les têtes des principaux partis en lice. Pour l'occasion, le président du Medef a mis en garde contre les dangers des programmes du RN et de la coalition de gauche. Selon Patrick Martin, “les programmes du RN et du Nouveau Front populaire sont dangereux pour l'économie”.

Vendredi dernier, le Nouveau Front Populaire a énuméré ses priorités sociales et économiques. La revalorisation du Smic à 1.600 euros nets, la hausse de 10 % des APL, l'abrogation de la réforme des retraites et de l'assurance chômage. Soit 25 milliards d'euros de dépenses publiques pour la fin de l'année 2024. De son côté, le Rassemblement national s’est opposé au recul de l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans. Jordan Bardella a affirmé que revenir sur cette réforme ne serait pas prioritaire s’il accédait au pouvoir, renvoyant ce dossier à un "second temps".

Marylise Léon reviendra sur les programmes des partis du RN et du NFP à quelques jours du premier jour des élections législatives.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro.

Vanessa Schneider, grand reporter au Monde.

Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match.

Brice Teinturier, directeur général délégué de l'Institut de sondages Ipsos.

Le thème de l'émission : Mélenchon : le casse-tête de la gauche

A moins d’une semaine du premier tour des élections législatives, les candidats battent la campagne et une question est revenu au premier plan à gauche : qui sera le Premier ministre en cas de victoire du nouveau Front populaire ? Pour conduire la bataille électorale, le Rassemblement national à Jordan Bardella, la macronie Gabriel Attal et l’alliance de gauche met en avant un "collectif" avant le choix, repousser à l’après 7 juillet par la potentielle majorité. Mais ce week-end les déclarations de Jean-Luc Mélenchon ont relancé le débat. "J’ai l’intention de gouverner ce pays", a-t-il ainsi affirmé samedi soir sur le plateau de C l’hebdo sur France 5, assurant qu'il était "bien évidemment" prêt à devenir Premier ministre en cas de victoire, tout en indiquant qu’il pourrait très bien s’effacer pour un autre prétendant, dans l’hypothèse où le groupe LFI ne serait pas le plus important à gauche au soir du second tour le 7 juillet. "Je ne m’élimine pas et je ne m’impose pas. Je pense que c’est une formule qui est assez respectueuse du collectif", a-t-il précisé, en appelant Raphaël Glucksmann (qui s’oppose fermement à cette hypothèse) à "ne pas parler trop vite". Jean-Luc Mélenchon a également assuré qu’un accord avait été trouvé pour que ce soit le "groupe parlementaire le plus important qui présente le candidat à la Primature".

Une prise de parole qui a provoqué une levée de boucliers au sein du nouveau Front populaire. Le secrétaire général du PCF a déclaré que la nomination de l'homme politique au poste de Premier ministre "n'a jamais fait l'objet d'un accord entre les forces du Front populaire". "C'est faux et insupportable" a lancé Fabien Roussel. L'ancien président socialiste, François Hollande, a quant à lui demandé à l'insoumis de "se taire" au regard du "rejet" qu'il suscite dans l'opinion pour "rendre service au Nouveau Front populaire". L’ancien Premier ministre Lionel Jospin a estimé de son côté que l'insoumis "n'était pas la solution". "Je fais confiance aux futurs élus du Nouveau Front populaire pour choisir un homme et une femme qui sera capable de rassembler et ensuite de gouverner en écoutant les autres". Le premier secrétaire du PS Olivier Faure avait pour sa part rappelé ces derniers jours la nécessité d’un vote pour trancher quel serait l’éventuel Premier ministre de gauche. D’autant que d’autres que sont sur les rangs, dont notamment le député socialiste Boris Vallaud ou les députés LFI Clémentine Autain et François Ruffin.

Alors que le dossier du candidat à Matignon continue de faire des remous au sein du nouveau Front populaire, au RN c’est l’heure des précisions. Lors d’une conférence de presse, ce lundi, Jordan Bardella a livré les grands axes de son programme s’il devenait Premier ministre avec une majorité absolue à l’Assemblée nationale, notamment sur les questions de la double nationalité, de l’immigration, des retraites, de la fiscalité et de l’école. De son côté, Marine Le Pen a réagi à la séquence d’Envoyé Spécial où Divine, une aide-soignante noire, se fait insulter par un couple sympathisant RN. On y entend notamment ces derniers lui lancer : "Va à la niche" et "on est chez nous". Auprès de La Voix du Nord, la cheffe sortante des députés RN a douté samedi du caractère raciste des insultes proférées. La question est de savoir si 'va dans ta niche' n’est pas une expression populaire de gens qui se détestent. Est-ce que c’est raciste ? Moi-même, je peux le dire à l’égard de mes amis! C’est vous qui tirez la conclusion que c’est raciste du fait de la couleur de peau de la victime. Ça, c’est scandaleux", a estimé l’ancien candidate RN à l’élection présidentielle.

La veille, le parquet de Montargis avait annoncé s'être saisi de ces faits : les "paroles et comportements constatés pouvant revêtir les qualifications pénales d'injures publiques et non publiques à caractère racial, provocation publique à la discrimination et violence sans incapacité à caractère racial", avait qualifié le procureur de la République de Montargis, Jean-Cédric Gaux, dans un communiqué.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le lundi, 24 juin 2024 16:23
mail

L'actualité TV Newsletter
Pour ne rien louper...
Chaque semaine, recevez en avant-première une sélection de programmes qui seront bientôt diffusés à la TV.

vignette primes a venir
vignette week end tv
© 2004-2023 Les coulisses de la télévision - Jean-Marc VERDREL