“Grands Reportages” : « Arnaques au made in France », samedi 29 janvier sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 28 janvier 2022 4157
“Grands Reportages” : « Arnaques au made in France », samedi 29 janvier sur TF1

Depuis quelques années, le made in France est plus que jamais plébiscité. Avec la crise sanitaire, deux Français sur trois ont augmenté leur consommation de produits fabriqués sur notre territoire. Effet collatéral de cet engouement : les arnaques se multiplient.

Ces tromperies sur l’origine font de nombreuses victimes. D’abord, les consommateurs qui, pensant acheter local, se font duper. Mais aussi les entreprises françaises qui produisent réellement en France et subissent une concurrence déloyale. Pour préserver notre patrimoine et notre savoir-faire, partout en France, des femmes et des hommes se battent avec ferveur. Les équipes de “Grands Reportages” les ont accompagnés pendant plus d’un an dans leur traque au faux « made in France ».

Sacha et Roxane sont inspecteurs au service national des enquêtes de la répression des fraudes. Une unité spéciale, en charge de toutes les grosses affaires de tromperie à la consommation. A Châteauroux, dans l’Indre, ils ont découvert un vaste trafic de masques chirurgicaux au préjudice de l'Etat. « Il s’agit de masques importés de Chine, qui sont reconditionnés et revendus dans des boites portant la mention made in France », explique Sacha. Au total, plus de 15 millions de masques chinois auraient ainsi été importés dans le but d’être revendus comme français. Pour mettre un terme à cette fraude de grande ampleur, Sacha et Roxane vont mener une enquête de longue haleine qui se terminera devant le tribunal.

De son côté, leur collègue Alexis traque les cas de « francisation » dans l’alimentation. Autrement dit : les fruits et les légumes importés à bas coût et revendus au prix fort avec une origine France. Ses investigations le conduiront dans le Massif Central, mais aussi dans le sud-ouest, où de nombreux producteurs ont subi durant plusieurs années la concurrence déloyale de faux kiwis français. « Nous avons mis au jour un réseau bien organisé entre l’Italie et la France qui a francisé 15 000 tonnes de kiwis pour un préjudice illicite total de plus de 6 millions d’euros », précise Alexis. Là encore, les escrocs devront faire face à la justice.

A Paris, Amandine et Eric, eux, n’achètent quasiment que des produits fabriqués dans notre pays. Pour soutenir notre économie et lutter contre les arnaques, ils ont fondé la fédération indépendante du made in France, qui regroupe près de 500 consommateurs et professionnels. Dans leur ligne de mire : une jeune marque de textile aux couleurs bleu-blanc-rouge. « Sur son site Internet, il est clairement indiqué tous les vêtements sont fabriqués dans un atelier parisien, mais nous suspectons que tout soit en fait importé d’Asie, s’indigne Amandine. Si nos doutes sont confirmés, c’est un cas de tromperie très grave ! » Amandine et Eric vont remonter la piste du réel fabricant et aller de surprise en surprise.

Pour lutter contre le fléau de la contrefaçon, la célèbre maison de chaussures J.M.Weston n’a pas hésité à recruter un ancien gendarme. Dans son viseur : un atelier clandestin au Maroc qui fabriquerait des centaines de copies des fameux mocassins made in France. Avec l’aide d’un enquêteur marocain, Weston va infiltrer cet atelier afin de collecter des preuves, faire saisir les modèles contrefaits et obtenir leur destruction. « Ces produits nuisent à notre image car ils vont vieillir très mal. Leur qualité n’est pas à la hauteur de notre savoir-faire », déclare Marc Durie, le président de l’entreprise, déterminé à faire la guerre aux fraudeurs partout sur la planète.

Enfin, dans la vallée des Baux-de-Provence, Jean-Benoît et sa fille, Emilie, défendent sans relâche leur précieuse huile d’olive. Une huile rare et réputée qui fait régulièrement l’objet d’arnaques. « Très souvent, on trouve de l’huile espagnole importée à bas coût et revendue sur les étals des marchés comme de l’huile locale à plus de 20 euros le litre, détaille Jean-Benoît. Non seulement le consommateur se fait arnaquer en l’achetant au prix fort, mais surtout cela nuit considérablement à l’image de l’huile française. » Pour traquer les fraudeurs, les acteurs de la filière, réunis au sein de l’association France Olive, écument les marchés et les boutiques de produits régionaux. Lorsqu’ils trouvent des bouteilles suspectes, ils les analysent puis alertent la répression des fraudes, afin qu’elle intervienne.

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