La guerre de l'olivier
C’est l’histoire d’un arbre fruitier. Un arbre que l’on dit immortel, indissociable du blé et de la vigne dans l’esprit de l’Homme : L’olivier.
En quelques années, il est devenu la star de nos jardins et balcons. De producteur d’huile, le voici rebaptisé arbre d’ornement. Certains amateurs investissent dans cette essence comme d’autres dans les grands crus ou les tableaux de maîtres. Un olivier millénaire vaut en moyenne 60 000 euros.
Mais aujourd’hui nous sommes des millions à vouloir ce petit bout de Méditerranée sur un coin de notre terrasse, à la campagne ou en ville. Pour répondre à la demande, les jardineries vendent des arbres accessibles à toutes les bourses. Des modèles qui n’ont plus qu’un lointain souvenir avec les majestueuses oliveraies du sud de l’Europe.
L’olivier est victime de son succès : production massive, arrachages brutaux dans les champs, transplantation dans des régions au climat peu propice, étiquetage aléatoire … Ce symbole de paix et de sagesse est devenu objet de discorde et d’excès.
Mes vacances en camping car
Partir à l’aventure, sans avoir rien planifié. Partir sans souci d’hébergement ni contrainte horaire. Rester une heure, une journée, un mois dans un lieu parfois… loin de tout. Au gré de son humeur !
Voilà l’attrait des vacances en camping-car. En France, 250 000 familles voyagent l’été de cette manière. Avec un sentiment de liberté mais en conservant ses repères puisque l’on emmène avec soi sa douche, ses bibelots, ses casseroles !
En période de crise, cela semble un bon compromis pour partir à moindre frais. Le camping-car est-il aussi économique qu’il le paraît ? Peut-on se poser n’importe où ?
Et à qui s’adresser pour faire l’acquisition de cette « maison roulante » dont le prix varie entre 30 000 et … 400 000 euros ?
Plages publiques, plages privées : la guerre des sables
La plage publique au mois d’août, cela ressemble souvent à une boîte de sardines. On y est serré, serré contre ses voisins de parasol. Il y a aussi le chien qui s’ébroue sur votre serviette, le bambin qui vous jette du sable dans les yeux ou le ballon que l’on reçoit sur la tête.
Pour échapper à ce qui fait le « charme » des plages municipales en France, un nombre croissant de vacanciers se tournent vers les plages privées. Transats moelleux, cocktails, calme et sable fin, ces dernières ne connaissent pas la crise ! Leurs tarifs sont souvent élevés mais elles se multiplient. On en compte 1500. Les trois quarts des plages sont installées sur la côte méditerranéenne.
Selon la loi Littoral, officiellement, il n’existe pas de plage privée. Chacun doit avoir libre accès au domaine public maritime. Mais l’État peut accorder des concessions dont il délègue la gestion aux communes. Ces dernières font des appels d’offre auprès de plagistes qui obtiennent l’autorisation d’aménager un périmètre défini. Selon une réglementation stricte. L’application de la loi Littoral concerne non seulement les côtes mais aussi les rives des lacs.
Sur le sable comme sur les grèves, l’ambiance est parfois très houleuse entre partisans du transat les pieds dans l’eau et défenseurs de l’espace public. Des plages de Méditerranée aux calanques corses, en passant par les propriétés bordant le Lac Léman, comment concilier le respect de la loi Littoral avec les intérêts privés ?