Christelle Reboul de “Nos chers voisins” parle de son rôle dans “Camping Paradis” le 5 octobre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL dimanche 20 septembre 2015 6657
Christelle Reboul de “Nos chers voisins” parle de son rôle dans “Camping Paradis” le 5 octobre sur TF1

Christelle Reboul, la truculente Amélie Dubernet-Carton de “Nos chers voisins”, pose ses valises au “Camping Paradis” le temps d’un épisode chargé en émotion à découvrir sur TF1 lundi 5 octobre à 20:55.

Avec le rôle de Corinne, une mère de famille apprenant que son fils a été échangé avec un autre enfant à la naissance, la comédienne signe une interprétation aussi grave qu’émouvante. Rencontre avec une actrice pétillante, prête à nous étonner dans des registres très différents…

Comment avez-vous rejoint l’équipe de «Camping Paradis» ?

Camping Paradis est une fiction que je connais et j’affectionne particulièrement. Elle rencontre un vif succès auprès des téléspectateurs et les comédiens récurrents sont extrêmement sympathiques. J’avais déjà croisé Laurent Ournac sur le plateau de Nos chers voisins, mais aussi sur un jeu télévisé et j’avais très envie de lui donner la réplique. Lorsque David Subtil, directeur de casting de la série, a pensé à moi pour le rôle de Corinne Bourdel, je n’ai pas hésité un instant. Ce personnage est aux antipodes d’Amélie Dubernet-Carton. Je me suis beaucoup investie dans ce rôle, notamment en échangeant avec Stéphane Franchet, qui signait sa première réalisation.

Justement, qui est Corinne Bourdel ?

Agricultrice, Corinne s’occupe d’une ferme pédagogique itinérante avec son mari, Olivier, qu’ils ont installée pour la semaine au Camping Paradis. Parents d’un jeune garçon, Mathias, ils coulent des jours heureux jusqu’à l’arrivée d’un couple qui leur annonce l’impensable : l’échange accidentel de leurs enfants respectifs peu après leur naissance. Dès lors, tout s’écroule. Corinne et son mari sont aussi abasourdis que bouleversés. Vont-ils pouvoir fuir la vérité ? Le mensonge est-il la solution pour préserver l’équilibre familial ? Corinne est complètement perdue. En proie au doute, son mari et elle vont devoir se soutenir pour retrouver doucement un semblant de sérénité.

Vous êtes maman. Comment imaginer une telle situation ?

En me préparant pour ce rôle, en me nourrissant d’un fait divers qui relatait la même histoire, je n’avais qu’un mot à la bouche : «sidération». Tout comme Corinne, je pense que je serais et resterais longtemps sous le choc. D’ailleurs, sa première réaction est de s’évanouir. Rien n’est prémédité. D’abord, Corinne réagit instinctivement en mentant à son  fils pour protéger son cocon familial. Pour autant, des questions légitimes sur son fils biologique l’assaillent. A quoi peut-il ressembler ? Peut-on ignorer la vérité ? La réponse est aussi complexe dans la vie que devant la caméra. Je suis entrée dans la peau de Corinne avec force et émotion. La force d’une mère est de pouvoir accepter l’impensable

Corinne affirme : «L’amour ne se divise pas, il se multiplie». Qu’en pensez-vous ?

C’est très juste. En ami avisé, Tom fait d’ailleurs le parallèle avec les familles recomposées. Au final, cette situation si invraisemblable peut être comparée à celle que vivent les parents divorcés. Dès qu’une famille se recompose, les enfants se découvrent des demi-frères, des demi-sœurs qui vont s’entendre ou non, mais vivre quand même ensemble. Les parents vont avoir de nouveaux rôles et devenir à la fois protecteurs, guides, médiateurs ou tuteurs. Il y a de nombreuses façons de considérer la famille.

Comment s’est déroulé le tournage ?

J’ai vécu un mois de mai sous le signe du rire ! Je sortais d’une grande session de tournage pour Nos chers voisins et j’avais envie d’un grand bol d’air ! Arrivée dans le Sud, aux alentours de Marseille, j’ai découvert une équipe fantastique dans un décor absolument magnifique ! Tourner en extérieur était très vivifiant et je me suis tout de suite intégrée à la bande. Je connaissais un peu Matthieu Rozé, qui incarne mon mari. Il s’agit d’un comédien délicieux, un homme délicat au jeu subtil et nous avons beaucoup échangé sur le plan artistique. L’équipe récurrente de Camping Paradis m’a naturellement fait penser à celle de Nos chers voisins : une troupe de théâtre composée de personnalités différentes qui se complètent parfaitement.

Auriez-vous une anecdote à nous faire partager ?

Pour la petite histoire, je me suis mariée le 23 mai, en plein milieu du tournage ! Mes camarades de jeu ont fêté l’événement à leur façon et j’ai reçu de nombreux messages adorables entre leurs prises ! J’en garde un merveilleux souvenir. Par ailleurs, Stéphane Brel, qui incarne l’autre père de famille, a un vrai talent pour le mime et il n’a cessé de nous faire rire pendant tout le tournage ! Il régnait une ambiance très bon enfant et j’ai quitté à regret toute la bande au clap de fin.

Prenez-vous toujours autant de plaisir à incarner Amélie Dubernet-Carton dans «Nos chers voisins»  ?

Je suis très attachée à elle. Amélie est une femme pleine de contradictions, voilà pourquoi je ne peux me lasser d’elle. Derrière son image de bonne mère au foyer, d’épouse parfaite à la tenue impeccable, elle est extrêmement imprévisible ! Extérieurement, elle est irréprochable. Intérieurement, c’est le bazar le plus complet ! Je me suis beaucoup inspirée de ma famille pour incarner Amélie et j’ai des points communs avec elle. J’ai reçu une éducation religieuse et grandi avec un grand respect de l’ordre moral, soucieuse de valeurs parfois désuètes au regard de notre époque. J’incarne Amélie depuis trois ans. Le public vient régulièrement à ma rencontre pour me parler d’elle avec beaucoup de bienveillance. Il est aussi attaché que moi à ce petit bout de femme. Nos chers voisins, c’est aussi et surtout une belle histoire d’amitié. Nous formons une équipe très soudée, qui se voit hors tournages, et je crois que cela transparaît à l’écran.

Vous êtes également une comédienne de théâtre. Quand vous reverra-t-on sur les planches ?

Jusqu’en janvier dernier, je jouais dans Georges et Gorges, sous la direction d’Eric-Emmanuel Schmitt, aux côtés de Davy Sardou et Alexandre Brasseur. Nous partons en tournée à partir de janvier. Par ailleurs, je travaille actuellement sur deux pièces. La première sera l’adaptation théâtrale d’un des grands romans à succès de Katherine Pancol, Un homme à distance. La seconde est une adaptation d’un roman de Georges Bernanos, Un mauvais rêve, que j’ai coécrite avec son petit-neveu.

Dernière modification le dimanche, 20 septembre 2015 13:09
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Publié dans Séries
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