Patricia Kaas, Mademoiselle chante…, doc inédit sur France 3 vendredi 18 novembre

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 28 octobre 2016 5848
Patricia Kaas, Mademoiselle chante…, doc inédit sur France 3 vendredi 18 novembre Marc ORHAN

Alors qu’elle fait son grand retour sur la scène et dans les bacs avec la sortie d’un tout nouvel album, Patricia Kaas revient sur ses trente ans de carrière dans le documentaire inédit « Patricia Kaas, Mademoiselle chante… » diffusé sur France 3 vendredi 18 novembre à 20:55.

À l’aube de son 50e anniversaire, l’éternelle « demoiselle de Lorraine » raconte, sans fard, ses bonheurs et ses coups de blues d’une vie passée entre ombre et lumière, et pour laquelle elle a beaucoup sacrifié.

Patricia Kaas, une voix puissante dans un corps fragile, une fille de mineur au statut de star internationale, une femme-enfant au tempérament scénique de feu, une discrète qui n’a eu de cesse de chercher la lumière. Autant de paradoxes qui font le charme et le mystère de cette grande voix de la chanson française. Au fil des années, elle a su attirer les plus grands faiseurs de tubes (Jean-Jacques Goldman, Didier Barbelivien, Pascal Obispo) et conquérir un public qui dépasse largement nos frontières (plus de 16 millions d’albums vendus dans le monde).

Un parcours fulgurant

Révélée à 22 ans, en 1988, grâce au single « Mademoiselle chante le blues », cette interprète aux yeux de chat et à la voix de velours n’a pourtant rien d’une jeune débutante hésitante. Depuis dix ans déjà, elle écume les petites salles de l’est de la France et d’Allemagne, bien convaincue que son avenir ne peut s’écrire que sur scène. Dès ses 11 ans, la petite fille de Forbach se fait remarquer grâce à sa voix singulière, grave et puissante. Elle remporte même un concours de chant pour adultes ! « Je n’avais aucune angoisse de chanter, j’étais très culottée ! Je prenais le micro dans les fêtes foraines, les bals du samedi soir, les fêtes de la bière. J’envoyais tous les grands standards de la chanson, "Just a gigolo", "New York New York", jusqu’à ce qu’on me jette enfin un regard. » Des opportunités qui forgent sa personnalité volontaire et renforcent sa détermination à chanter devant un public. Elle décroche son premier contrat professionnel en Allemagne, à Sarrebruck, et enchaîne les dates. La raison de cette énergie et de cette urgence est aussi familiale. Sa mère tant aimée qui la soutient dans sa jeune carrière souffre d’un cancer. « Elle croyait en moi mais sentait sa maladie, qu’elle allait partir… Peut-être que cela la rassurait de savoir que, si je réussissais, elle pourrait lâcher prise…». Elle s’éteint en 1989, juste après le premier succès de sa fille dont la carrière est désormais lancée.

La Piaf de Forbach

S’ensuit une lignée de tubes (« Mon mec à moi », « Entrer dans la lumière », « Il me dit que je suis belle », « Je te dis vous », « Ma liberté contre la tienne »...), des duos avec des stars (Joe Cocker, Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Alain Delon), un premier rôle de cinéma devant la caméra de Claude Lelouch (And now… Ladies and Gentlemen, aux côtés de Jeremy Irons), des tournées mondiales. Patricia Kaas se produit en Allemagne, aux États-Unis, en Chine, en Russie et dans les pays de l’Est. « J’avais décidé de produire moi-même mes albums pour être libre d’aller chanter là où je le désirais, sans qu’un producteur me dise : “Non, on ne gagnera pas assez d’argent”… Je trouvais cela horrible. » Chaque sortie d’album est synonyme de retrouvailles avec un public dont l’amour pour la vedette ne se dément pas. Une véritable success story pour cette fille de mineur de fond qui n’a jamais oublié ses origines jusqu’à les chanter (« D’Allemagne », « Une fille de l’Est »). « Je ne vais pas tricher ou m’inventer une vie, je suis fière de mon histoire. » Affectionnant les textes à haute charge symbolique, Patricia Kass chante l’amour, les ruptures, la solitude, mais reprend aussi ses idoles, Marlene Dietrich (« Lili Marlene ») et, surtout, Édith Piaf, à qui elle consacre un spectacle entier, Kass chante Piaf, qu’elle emmène dans quarante-cinq pays. Un projet qui lui tient à cœur mais l’épuise et la pousse à mettre en veille sa carrière. « À un moment, j’ai foncé sans filet, et cela n’a pas tenu. Cela faisait trente ans que j’enchaînais sans interruption. À la fin de la tournée, j’étais épuisée physiquement, psychiquement. J’avais peur, car j’ignorais si je voulais encore de toute cette vie. J’ai pris le temps de travailler sur moi, de me sentir mieux. Maintenant, je pense que je suis enfin moi-même. »

Retour aux sources

Patricia Kass n’a pas enregistré d’album ou chanté de textes inédits depuis treize ans. Après son burn-out et une parenthèse salutaire de quelques années, elle revient aujourd’hui avec un nouvel album sobrement intitulé Patricia Kass, dont le premier extrait, « Le jour et l’heure », sonne comme un rendez-vous. Avec son public, et avec la scène où elle a grandi.

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Publié dans Documentaires
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